Oui Paris c'est un peu loin mais voici un beau projet en marche qui merite qu'on le connaisse!
POUR soutenir le projet, vous en inspirer, rejoindre l'aventure rendez-vous sur le site ci-dessus
SOUND SYSTEM I MOVEMENT
Olivier Pujol, écoconstructeur, recherche de la laine de
mouton.
De plus, il lance, fin janvier, un chantier collectif poele de masse, torchis mur et voûte dans sa
maison de Gayan. Echange donc de coups de main contre nourriture et logement.
Pour tout renseignement: pujololivier@yahoo.fr ou sur leur blog :
http://melissa-et-olivier.over-blog.com
Oui Paris c'est un peu loin mais voici un beau projet en marche qui merite qu'on le connaisse!
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Sylvie Pujol, correspondante de presse à la DDM nous présente cette belle initiaitive, pour tous ceux qui n'ont pas le temps d'aller au marché, et qui n'ont pu s'inscrire à l'AMAP.
"Christophe Leroy et David Giroux, deux jeunes Haut-Pyrénéens, ont créé Tomates et Groseilles, dont la principale activité est de distribuer chaque semaine des paniers de fruits et légumes bio sur le lieu de travail de leurs clients, ou alors la livraison s'effectue en point-relais. Le jeudi après midi, c'est Bagnères-de-Bigorre qui est desservi, le point-relais se trouve au salon de thé, maison d'hôte Les Petites Vosges.
« Notre entreprise est basée à Bazet, nous desservons Tarbes, Pau et Bagnères-de-Bigorre, explique Christophe Leroy. Nous travaillons avec des producteurs du département et des départements limitrophes ayant tous la certification bio. Nous voulons que nos clients gagnent du temps et c'est pour cette raison que nous les livrons sur leur lieu de travail. Les gens savent de quelle origine viennent les fruits et légumes achetées. Nous travaillons avec une quinzaine de producteurs pour la partie épicerie (farine, pain, œufs, tisanes). Nous travaillons en toute cohérence : nous utilisons des cartons d'emballages et du papier recyclé. »
Les clients ont le choix, une fois par semaine, entre quatre paniers différents. Ils peuvent choisir leurs produits sur internet, passer leur commande soit au siège, soit au point-relais. Il n'y a pas d'obligation d'abonnement sur un trimestre ou un semestre, des réductions sont néanmoins effectuées sur ce type d'abonnement. David et Christophe soutiennent les producteurs bio de la région et espèrent que de nouvelles terres pourront se développer dans cette agriculture.
Pour Chantal Estela, propriétaire des Petites Vosges : « L'idée de distribuer des produits bio de la région est sympathique. Cela ne me demande pas trop de temps et ne me pose pas de problème particulier dans mon activité. Je constate que les curistes sont aussi intéressés par ce principe. Les clients n'ont pas de doute sur la provenance des produits et sont très attentifs à ce que ces produits soient des produits de la région ».
Que vous soyez producteur ou consommateur, n'hésitez pas à contacter Christophe et David sur internet : tomates et groseilles. fr ou par téléphone, au 06.09.56.54.91 ou 06.21.82.82.59."
Légende photo : Christophe, aux côtés de Chantal, nous fait découvrir le contenu d'un panier hebdomadaire. Photo S.P.
Depuis le 8 septembre, la Commission Européenne a signalé à plusieurs reprises des cas de contamination de produits boulangers et de céréales par du lin OGM illégal. Elle demande à tous les pays membres de l’Union Européenne de retirer de la vente les produits alimentaires contaminés. Greenpeace exige du gouvernement français qu’il se saisisse du dossier et que les importations de lin par l’UE soient suspendues tant que tout risque de contamination n’est pas écarté.
Pour l’instant, rien n’a encore été trouvé en France. Mais dans onze pays européens, des produits contaminés ont été repérés. Ce lin OGM (appelé FP 967 ou Triffid) a été génétiquement modifié afin de résister à un herbicide et contient trois gènes résistants aux antibiotiques. Il est interdit sur le territoire de l’Union Européenne et provient du Canada, où sa culture commerciale est également illégale. Malgré ces interdictions, on le retrouve dans des produits alimentaires.
Greenpeace demande donc au gouvernement français de se saisir du dossier et de faire plus de tests sur le lin en provenance du Canada. Il faut également que l’Union Européenne suspende toute importation de lin canadien tant que le risque de contamination n’est pas définitivement écarté.
Ce type de problème n’est malheureusement pas nouveau. En tout, depuis 1996, date d’arrivée sur le marché des OGM, plus de 200 cas de contamination ont été enregistrés dans 57 pays ! Preuve que la coexistence entre la filière OGM et les autres filières agricoles (bio et traditionnelle) est impossible. C’est une des raisons pour lesquelles Greenpeace lutte contre la dissémination des OGM. Nous combattons notamment un projet de riz OGM de l’industriel Bayer. Il constitue une menace très sérieuse pour la biodiversité et l’agriculture. Près de 60 000 personnes nous ont déjà rejoint dans ce combat et signé notre pétition contre ce projet.
Article trouvé sur le blog de Greenpeace à cette adresse
Tout débute en décembre 2005, avec le vote de la loi d'orientation agricole (LOA) qui excluait quasiment la plupart des produits naturels de la liste des phytosanitaires (herbicides, insecticides...) autorisés en France. Exit les purins d'ortie de mémé, vive le Roundup ! L'urgence ordonnée par le gouvernement, le décret était publié à peine deux semaines après le vote du Sénat. La République était en danger, il fallait sévir. Et vite !
Quelques mois plus tard, les inspecteurs de la répression des fraudes perquisitionnaient le domicile d'Eric Petiot, un dangereux horticulteur qui avait commis des livres aux titres aussi sulfureux et subversifs que "Les soins naturels aux arbres", dans lesquels il refilait ses bons tuyaux sur la confection de décoctions naturelles pour soigner ses carrés de légumes : purin d'ortie, préparations à base de fougères, pissenlits, sureau... Des recettes ancestrales qui font leurs preuves depuis que l'homme a découvert la binette.
Soigner les plantes par les plantes... illégal !
Les remèdes de mémé hors-la-loi ? Scandale ! Devant l'émoi suscité dans la population, sénateurs et députés ont voté dans l'urgence un amendement à la loi sur l'eau de décembre 2006. Celui-ci proposait de corriger la LOA afin de permettre - et surtout de simplifier - l'autorisation de commercialisation et d'utilisation des remèdes naturels, dits "Préparations Naturelles Peu Préoccupantes" (PNPP). Ouf ! On a eu chaud. Sauf que le décret vient d'être publié, le 25 juin 2009, au journal officiel. Après deux ans et demi de réflexion...
Un décret qui contredit l'esprit de la loi
Et au final, il dit quoi, ce décret ? Principalement que les PNPP doivent "avoir fait l'objet d'une procédure d'inscription sur la liste communautaire des substances actives" et "ne pas avoir fait l'objet d'une décision de refus". En clair, il faut larguer entre 100 000 et 300 000 euros et attendre trois ans avant d'être (éventuellement) autorisé à broyer de l'ortie, de la prêle, de la consoude, de la fougère... Procédure renouvelable tous les dix ans. Totalement irréaliste ! D'ailleurs, l'Institut technique de l'agriculture biologique a tenté sa chance au petit jeu des "procédures d'inscription sur la liste communautaire des substances actives". Juste pour voir... Résultat : deux ans de boulot, 80000 euros de frais... et toujours aucune nouvelle d'une éventuelle inscription ! Tout cela en pure perte puisque les recettes appartenant au domaine public, elles ne sont pas brevetables.
"Blocage évident"
L'association pour la promotion des produits naturels peu préoccupants (ASPRO-PNPP) déclare qu'"au lieu de faciliter les procédures, ce texte crée un blocage évident". Selon l'association, l'esprit de l'amendement "voté par les législateurs des deux Assemblées en décembre 2006 puis réaffirmé au Sénat dans le cadre de la Loi grenelle I en janvier dernier, est méprisé". Et jeté aux orties ?
Voir aussi le communiqué de l'ASPRO-PNPP.
(Article publié le 17/8/09 sur le site "Les mots ont un sens")
Pourtant, il est urgent d’interdire toute commercialisation du thon rouge. Greenpeace le réclame depuis de nombreuses années et tire la sonnette d’alarme : le thon rouge est en danger de mort.
C’est maintenant à vous d’agir. Greenpeace vous invite à écrire au président de la République. Demandez-lui de confirmer ses engagements en faveur du « classement du thon rouge en annexe I de la CITES pour l’interdiction du commerce ».
Histoires funestes, qui se répètent un peu partout - pour qui s’intéresse à la nouvelle agriculture qu’elle soit écologique, sauvage, synergétique, et opposent conceptions agricoles, générations, exacerbant les instincts de propriété les plus archaïques.
POUR SOUTENIR LE PETIT COLIBRI : aupetitcolibri.free.fr (source : Esprit Cabane)
En savoir plus sur le projet passer voir lablondeecolo.com et un peu plus sur la méthode ici
Jean Donnenwirth, le directeur juridique de Pioneer, l’assure : il n’y aurait rien de bien neuf dans ces champs de tournesol ; tout juste «l’amélioration de processus utilisés depuis quatre-vingt ans dans l’agriculture». Vraiment ? José Bové pense l’inverse. «Les grandes firmes semencières travaillent à mettre au point de nouvelles biotechnologies pour contourner l’obstacle de la mobilisation et de la réglementation sur les OGM», dit-il par téléphone.
Choc. Du coup, plus de cent faucheurs volontaires sont partis à travers champs et vergers, hier, pour faire le siège du laboratoire de recherche sur le tournesol de Pioneer Génétique. Pourquoi ? Parce qu’après la transgenèse qui produit les OGM, c’est la mutagenèse du tournesol qui est là mise au point. Il s’agit non plus de coller un gène dans une plante mais de provoquer la mutation naturelle de ces plantes par une série de chocs chimiques obtenus par arrosage de produits très complexes. Des «OGM clandestins» pour les faucheurs. Le directeur juridique de Pioneer rejette ce terme. «Chacun a sa lecture des textes réglementaires, évacue-t-il. Il n’y a plus d’OGM, et ceux qui y sont opposés ont besoin de trouver de nouveaux objectifs…» Pour lui, les semences produites à Montech ne «posent aucun problème».
Ce qui n’est évidemment pas l’avis des faucheurs. Les produits obtenus par mutagenèse sont, selon eux, «des OGM aux termes de la directive 2001-18 mais échappent encore à tout contrôle et ne sont soumis à aucune obligation de transparence», explique un faucheur. Autrement dit, ces plants pourront être produits sans que les agriculteurs ne sachent qu’ils manipulent des «OGM», ni les Français qu’ils en consomment. «On continue à breveter le vivant ou à dégrader la planète sans se soucier de la santé humaine», assure Agnès Renauldon, militante anti-OGM venue de l’Indre.
Rendez-vous. Les faucheurs sont arrivés de toute la France. Ils entendent camper là jusqu’à l’obtention d’un rendez-vous au ministère de l’Environnement. Une délégation était reçue en fin de journée à la préfecture du Tarn-et-Garonne pour l’obtenir. «S’il ne nous était pas accordé, s’amuse Jean-Baptiste Libouban, l’un des initiateurs du mouvement des faucheurs, c’est à la préfecture que nous dormirions…»
Par arrêt du 24 juillet 2009 le Conseil d'État a annulé cinq articles majeurs du décret du 19 mars 2007 par lequel le gouvernement français Villepin avait partiellement transcrit la directive européenne 2001/18 sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).
Le Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le génie GENétique (CRIIGEN), présidé par Corinne Lepage, contestait en particulier les limitations au droit à l'information du public quand au contenu des dossiers, notamment pour les études des impacts des OGM sur la santé.
Le Conseil d'État, en application de la Charte de l'Environnement, a considéré que seule la loi pouvait définir les conditions, et éventuellement les limites de l'information sur la dissémination des OGM, mais également sur les résultats de la surveillance.
Le Conseil d'État a aussi considéré que les dispositions relatives aux conditions de prévention des atteintes portées à l'environnement par les OGM ne pouvaient être fixées par la loi.
Article trouvé ici
Voir les articles sur les OGM dans la catégorie alimentation
Le Conseil d'Etat a rendu en juillet un arrêt annulant à partir du 30 juin 2010 plusieurs dispositions d'un décret pris par le gouvernement Villepin en mars 2007 transposant une directive européenne sur la culture des organismes génétiquement modifiés (OGM), rapporte le site Internet d'information Rue89. Une décision qui devrait contraindre le gouvernement à faire voter une loi au Parlement d'ici cette date sous peine de violer le droit européen.
"Les dispositions de l'article 5, du I de l'article 6, des articles 10 et 13 et du premier alinéa de l'article 16 du décret n°2007-358 du 19 mars 2007 sont annulés à compter du 30 juin 2010", dit cet arrêt pris par le Conseil d'Etat le 24 juillet, que s'est procuré l'Associated Press. "Afin de permettre au gouvernement de prendre les initiatives nécessaires pour remédier à l'irrégularité constatée, il y a lieu de ne prononcer l'annulation des dispositions du décret (...) qu'à compter du 30 juin 2010", précise-t-il.
Le gouvernement devrait donc repasser par le Parlement pour faire valider les dispositions transposant la directive européenne 2001-18 contenues dans ce décret relatif à la "dissémination volontaire" d'OGM en plein champ "à toute autre fin que la mise sur le marché". Selon le Conseil d'Etat, ces dispositions "entachées d'incompétence avaient pour objet de transposer d'autres obligations" de la directive européenne que les modalités prévues par la loi sur les OGM de 2008.
Ce décret, ainsi que deux autres et quatre arrêtés, avait été pris par le gouvernement de Dominique de Villepin le 19 mars 2007, afin de remplacer le projet de loi de l'époque sur les OGM, qui n'avait pu être adopté par le Parlement avant la suspension de ses travaux en février en raison de la campagne pour l'élection présidentielle. Le texte, qui autorisait les recherches sur les OGM en les encadrant, avait été adopté en première lecture par le Sénat, mais n'avait pas pu être examiné par l'Assemblée nationale.
La Commission européenne avait saisi en décembre 2006 la Cour européenne de justice (CEJ) pour que la France soit condamnée à plus de 38 millions d'euros d'amende pour ne pas avoir totalement transposé cette directive européenne de 2001. Le Parlement français avait ensuite adopté en 2008 le projet de loi sur les OGM, mais la France avait quand même été condamnée en décembre de la même année par la CEJ à une amende de 10 millions d'euros.
Voir les différents articles du blog sur la problématique OGM